jeudi 2 mai 2019



3. Le Stress oxydatif: Les scénarios.
  Ce numéro est le dernier d’une série de   3 articles ayant trait au stress oxydatif. Nous avions compris que le corps humain est un champ de bataille féroce échappant à notre attention. Ceux qui se soucient de leur santé et ont les informations appropriées peuvent décider de l’issue de ce combat et cela, à moindre cout sinon, gratuitement. Bienheureux vous qui lisez les articles offert par ce blog. ça vous rapportera gros au crépuscule de votre vie.
 On se souviendra que le corps humain est le théâtre d’une lutte constante entre d’une part les radicaux libres (ROS) et d’autre part les antioxydants (AC). Ainsi, pendant que vous savourez vos friandises ou bossez dur, ou en repos dans votre sofa, entrain de pleurer ou de rire, peu importe la circonstance, voilà ce qui se passe dans les cellules de votre corps :
Nous avions commencé par décrire les radicaux libres comme étant des particules ou des  substances agressives et à l’origine de plusieurs affections au sein du corps humain. On n’avait pas oublié de citer les facteurs ou certaines causes qui favorisent leurs actions. La figure ci-dessous en rappelle quelques-uns.
En second lieu nous avions dépeint le rôle des antioxydants en tant que défenseurs et protecteurs de l’organisme humain. Nous avons les antioxydants à portée de main et même dans les herbes que nous foulons chaque jour.
                                                                                                                                                  Il va sans dire qu’à l’issue de ces confrontations régulières, les dénouements se soldent généralement par 2 scénarios. Dans le présent article nous nous intéresserons spécialement au scenario catastrophe aboutissant au stress oxydatif.
Scenario 1. Pour ceux qui jouissent d’une bonne santé, les radicaux libres sont sous contrôle des antioxydants et la balance de la santé est équilibrée voire positive. Pas de souci pour bosser dur  et carburer à plein régime, de jour comme de nuit. Vous vous souviendrez encore du bonus de l’hypervitalité induite par les antioxydants.

 
Mais attention, dans certains cas l’apparent état santé dont nous jouissons n’est que la portion émergée de l’iceberg car d’autres affections mettent beaucoup de temps pour commencer à envoyer des signaux. C’est le cas de diabète de Type 2 et certains types de cancers qui se développent dans le plus grand silence et sont diagnostiqués à un stade très avancé après plusieurs années d’anonymat. Ceux qui sont nantis l’ont bien compris et font souvent des bilans de santé dans les formations médicales bien équipées. Mais pour toi citoyen gondwanien à revenu modeste, sois assidu à lire mes articles. Inch Allah !

2. Scenario catastrophe.                                                                                                      
Si pour plusieurs raisons, les radicaux libres arrivent à prendre le dessus sur le système de défense de l’organisme, on parle du stress oxydatif. La voie est dès lors ouverte pour les maladies, souvent invalidantes, d’autant plus que plus rien ne s’opposent aux  dégâts des radicaux libres. Dans notre premier article publié en novembre dernier, nous avions cité les facteurs et les circonstances qui favorisent et amplifient le stress oxydatif.  


Pour être  complet et satisfaire votre appétit, voyons les maladies impliquées dans ce processus.


Conclusion.                                                                                                                           Ce n’était pas par plaisir que Hypocrate, le père de la médecine moderne prône que ta nourriture soit ton médicament. Ceux qui sont informés font  le choix judicieux des aliments et mangent modérément. Le bonus qu’ils en tirent vaut la peine : santé vigoureuse, bonne vieillesse et longue vie.  Il ne vous est pas demandé de pratiquer le végétarisme ou modifier drastiquement la proportion de vos mets, loin de là. On vous conseille d’inclure les antioxydants dans vos repas, si pas chaque jour mais régulièrement. Vers la quarantaine, le corps secrète de moins en moins certaines hormones et le rythme de la multiplication cellulaire amorce la  chute libre. C'est alors que les antioxydants et les oligoéléments viennent tempérer les effets fâcheux des déclins physiologiques annonciateurs de la fin imminente..
Éviter, sinon réduisez au minimum les aliments ultra-transformés, bourrés d’additifs ne répondant pas aux normes du codex alimentarius de la commission mixte FAO-OMS. Je referme vite cette parenthèse pour éviter les conflits d’intérêt. Un jour, vous vous rendrez compte par vous-même que l’humanité est dupée et en proie des propagandes mensongères des lobbies des puissantes firmes industrielles.
Dans le prochain article, nous essaierons de citer quelques sources locales d’antioxydants et si possible comment en tirer tous les bénéfices.

Votre serviteur,
Martin Koma BEN-BALA, Chercheur indépendant, Expert Ressources Végétales d’Afrique Tropicale, Phytothérapeute, membre de la Fédération Nationale  des Tradi-Praticiens de Centrafrique, Associate member Alberta herbalists Association (Canada).

dimanche 24 mars 2019





Consommer les produits de la saison : un des piliers de la santé durable.
L’univers est régi par une multitude des lois différentes et parfois contradictoires mais opérant tous à l’unisson pour maintenir un équilibre inébranlable. La variabilité des saisons influence  directement la vie  sur terre. Les animaux et les végétaux vivent en parfaite harmonie avec la nature et perçoivent directement les ordres de la nature et entrent  aussitôt en action : production d’hormones (floraison, accouplement, ponte), mue, métamorphoses, migration, etc. L’espèce humaine pour s’être engluée dans l’abus de la sexualité, le matérialisme  et la méchanceté, a rompu tout contact physiologique direct avec la mère nature, excepté le seul satellite de la terre, la lune, qui a encore une emprise directe sur le corps de la femme.
Sur terre le temps se déroule devant nous en un cycle de 365,25 jours appelée année. Une année est  illustrée par les illuminatis des siècles antérieurs sous forme d'une figure appelée zodiaque, comparable à une sorte d’horloge où le soleil marque l’heure et la lune les minutes.  Le zodiaque que le soleil parcourt chaque année comprend 12 signes astrologiques dont 4 sont dits cardinaux et qui sont respectivement le bélier (20-22 mars – 20-22 avril), le cancer (20-22 juin – 20-22 juillet), la balance (20-22 septembre – 20-22 octobre) et le capricorne (20-22 décembre – 20-22 janvier). Par ailleurs, l’itinéraire du soleil n’est pas parfaitement circulaire mais un peu ellipsoïdal, en sorte qu’à l’entrée du soleil dans chaque signe cardinal, ce luminaire change de direction et éclaire la terre sous un nouvel angle, donc nouvelle composition du spectre de lumière et par conséquent un nouveau rythme de vibration des rayons cosmiques. Une nouvelle vague d’énergie se déverse sur les végétaux afin de  réguler leur biomagnétisme en rapport avec les besoins vitaux (nutrition, respiration) des êtres  qui s’en nourrissent. Chaque signe cardinal marque donc le début d’une nouvelle saison.
A la lumière de ce qui est dit, il est conseillé de beaucoup manger les produits de chaque saison de l’année (fruits, légumes sauvages, chenilles, champignons, escargots, termites, sauterelles, coquillages, fruits de mers, etc.), à l’endroit où on vit, de préférence à l’état brute et  frais. En effet, la plante est le laboratoire où l’énergie envoyée par le soleil et les courants vitaux émanant du centre de la planète se rencontrent et se mixent synergiquement pour renforcer la santé des animaux et des humains qui les consomment. Ainsi, les plantes servent ou mieux, devraient servir de nourriture et de médicaments pour les animaux et les humains. Hélas, les humains ont perdu l’usage des plantes à des fins curatives! Les efforts de nous thérapeutes et de la médecine orthodoxe ne sauront jamais compenser la grande perte ressuyée par l'humanité. Ne soyez pas surpris de voir votre chat manger des herbes à certains moments. Les chasseurs savent que les serpents consomment discrètement certaines herbes aussitôt après leurs bagarres afin de neutraliser instantanément le venin inoculé par la morsure du  rival.
Un petit détour par la bible peut vous éclairer davantage sur les privilèges que l’humanité a perdus. Au jardin d’Eden, tout était bon et aucune espèce n’inquiétait l’autre. L’homme était végétarien. Pour consommer le lait, le fromage, le beurre ou manger des œufs, l’homme n’avait pas besoin de sacrifier une vie ! Les animaux aujourd’hui carnivores ou carnassiers n’avaient pas besoin de tuer les autres pour se nourrir. Les microorganismes traités aujourd’hui de pathogènes étaient tous présents au jardin d’Eden et jouaient leur rôle écologique sans causer des maladies. La science nous parle de la chaine trophique où le dernier maillon comprend des êtres invisibles à l’œil nu appelés vulgairement microbes et qui remplissent la fonction de décomposeurs. Leur mission assignée par Dieu était de jouer le rôle de décomposeurs c’est-à-dire accélérer la décomposition et le recyclage des déchets afin d’éviter l’encombrement, sans quoi, il n’y aurait pas d’espace pour vivre à partir d’un certain  moment. C’est après la chute de l’homme que quelques espèces des microorganismes ont commencé à créer des soucis aux humains en devenant agent causal des maladies. C’est alors qu’on a également commencé à parler des animaux  carnivores.
A l’origine l’âge des humains se comptait en siècles. Après le déluge, Dieu a autorisé l’homme de commencer à manger les produits carnés (Genèse 9 : 3 - 4). Dès lors, la méchanceté va inexorablement grimper jusqu’à culminer à nos jours sur la terre. Conséquence immédiate : la vie des humains sera de plus en plus  courte, jusqu’à se limiter à quelques décennies comme s’est lamenté le grand musicien bienaimé de Dieu David dans le psaume 90:10. Tant pis et trop tard pour le roi David qui se met à délirer inutilement! Dieu avait déjà tout appris à l’homme et il ne reviendra plus jamais pour apprendre à l’homme à bien compter ses jours comme notre ami David rêve dans le psaume 90 : 12.
 Courage ! Reprenez votre morale  et revenons à l’an 2019. Le 22 mars marque l’entrée du soleil dans le signe cardinal de bélier, signe de feu mais aussi de la vitalité. C’est le printemps ou le retour de la vie en zones tempérées. C’est le retour des pluies dans l’hémisphère nord en régions tropicales. C’est en cette période que le soleil atteint le summum de sa radiation. Actuellement il fait chaud à Bangui !
Cela coïncide en Afrique Centrale avec la saison des mangues. A Bangui, il y a également une espèce de champignon qui est disponible depuis environ 2 semaines sur le marché. Alors parlons diététique, c’est l’objectif primordial de ce blog et non de vous faire trembler en annonçant avec imprudence les grands fléaux qui attendent l’humanité rebelle dans les années avenir. Vous n’êtes pas encore murs pour pouvoir amortir sans stress les informations sur le futur de notre planète..

La mangue.
La mangue est un fruit délicieux et juteux, riche en glucides, vitamines et antioxydants. La mangue encore verte est riche en vitamine C (comme le citron, attention vos dents !) et pauvre en vitamine A. Au fur et à mesure que la maturation progresse (jaunissement) la tendance s’inverse et la vitamine A prend définitivement le dessus. Ceux qui avaient lu  l’article précédent se souviendront que ces 2 vitamines sont des antioxydants.  Par sa richesse en fibres, la mangue facilite la digestion. Bien plus, elle contribue à la perte de poids et freine la montée du taux de glycémie grâce à ses antioxydants. Allez-y, oubliez momentanément votre tasse de thé ou café ou encore votre tranche de chocolat et gavez-vous de ce fruit succulent. Pas de souci de sucre et de surpoids !!!

Le champignon.
Le champignon  est riche en fibres, vitamines et en minéraux à des teneurs variables suivant l’espèce. Par ailleurs, le champignon est l’exemple typique des aliments à faible densité calorique c’est-à-dire pauvres en sucre et qui n’entrainent pas une importante sécrétion d’insuline, cette dernière contribuant indirectement à l’obésité. Ceux qui évitent le gain de poids peuvent s’en gaver sans le moindre souci
La grande particularité du champignon est que c’est un aliment anti-cancer, mais dans quel sens ? Nous naissons tous avec quelques cellules cancéreuses qui en principe, demeurent silencieuses jusqu’à la mort, sauf si son mode de vie créent les conditions favorables pour les réveiller et déclencher leurs multiplications. Le champignon a la particularité de détruire ces cellules en dormance.
Recommandations.                                                                                                              Nous venons de voir que pour chaque zone climatique donnée, il y a des ressources naturelles adaptées à la période  précise de l’année qui sont mises à notre disposition par la mère nature. Il vous est recommandé de consommer à profusion ces aliments biologiques. Le comble est que beaucoup d’entre nous sont enclins à sous-estimer les ressources du terroir au profit des produits exotiques. Ils ont leurs raisons certes mais l’option bio est une tendance universelle qui finira par triompher de tous les lobbys des intérêts économiques qui tiennent ce monde en captivité.
Votre santé n'a pas de prix!
Merci.

Votre serviteur : 
Martin K. BEN-BALA, Chercheur indépendant - Expert Ressources Végétales d’Afrique Tropicale – Phytothérapeute - Membre de la Fédération Nationale des Tradi-praticiens de Centrafrique - Associate member, Alberta Herbalists Association (Canada).