vendredi 22 février 2019


Le Stress oxydatif.
Dans la précédente livraison, nous avions essayé de décrire les dégâts perpétrés par les radicaux libres et le danger potentiel qu’ils constituent pour notre santé. Dans les lignes qui suivent, nous verrons qu’il existe une armada des substances naturelles agissant dans le sens inverse en s’attaquant aux radicaux libres. Ce sont les antioxydants. C’est parti !

2. Les antioxydants.
(https://jemangejemincis.fr/aliments-antioxydants/)

Le corps humain est un formidable système d’équilibre où actions et réactions se neutralisent, agressions et défenses font match nul 0 - 0. Vous allez bien comprendre cette dynamique à travers  l’exemple de moyens de défenses dont disposent les états modernes.
Pour assurer son intégrité territoriale, chaque pays dispose de plusieurs corps habillés intervenant selon leurs vocations respectives. Ainsi, pour la sécurité intérieure, la gendarmerie et la police assurent l’ordre public en ramenant les brebis galeuses dans le rang. En cas d’agression extérieure, l’armée entre en lice. Elle va mobiliser les différentes troupes combattantes (commandos, para, fantassins, etc.) avec les armes adaptées au type d’intervention préconisée. Il y a un autre type  d‘ennemis invisibles et difficilement détectables à l’exemple des espions, agents d’intoxication, agitateurs de masse, saboteurs, etc. Là aussi la parade ne manque pas, les services de l’ombre montent sur scène. Ce dernier service recourt plus à l’intellect qu’aux ressources physiques. Ils savent remonter la filière et finir par cerner le danger, notamment le complot fomenté contre la très prospère  République du Gondwana.

Pareil aux nations états de l’ère contemporaine, l’organisme humain regorge d’un arsenal impressionnant de systèmes défensif et offensif pour contrer les différentes menaces qui le guettent et dont certaines surviennent dès la naissance. Vous avez entendu parler au cours de vos cursus des anticorps, des globules blancs, macrophages, lymphocyte T, neutrophyles et d’autres moyens de défenses de l’organisme.

Dans le dernier article, nous avions vu comment agissent les radicaux libres et le danger qu’ils constituent pour la santé humaine. Souvenez-vous que c’est l’élément chimique oxygène que vous assimilez à chaque inspiration qui est le chef d’orchestre de la cohorte des radicaux libres qui fragilisent nos corps. Pour contrer leurs actions, le corps mobilise des substances appelées à juste terme antioxydants. Leurs rôles consistent soit à neutraliser ou détruire les radicaux libres. Il serait superflu de décrire ces mécanismes ici. Ainsi, les antioxydants nous épargnent de dangereuses menaces qui guettent de notre santé en éliminant les radicaux libres (free radicals).

Ceci dit, voyons ce que sont les antioxydants et leurs natures chimiques. Il s’agit d’un ensemble hétéroclite d’agents chimiques de natures éloignées les unes des autres mais ayant un seul point en commun, la vocation d’éliminer les radicaux libres. Nous essaierons de citer les plus couramment consommés bien que certains auteurs proposent une liste plus longue d’antioxydants.

i. Les vitamines.
- La vitamine A : on en trouve sous 2 formes. Chez les végétaux (vos légumes, fruits), il existe à l’état de provitamine, appelée carotène. C’est une forme brute qui devient vitamine après digestion. Ce sont les pigments rouges d’huile de palme, de la carotte, tomate, etc. La seconde forme est le rétinol qu’on trouve dans le règne animal (viande, œuf, huile de poissons..). Il est directement actif en tant que vitamine et antioxydant.
- L’acide ascorbique, alias vitamine C : pour ceux qui ont l’habitude de bricoler les produits maisons dans les cuisine, rappelez-vous qu’il est souvent conseillé d’ajouter à la fin  quelques goutes de jus de citron, riche en vitamine C. Celle-ci détruit les radicaux libres et retardent la détérioration de votre recette. Dans les pharmacies on en trouve surtout sous forme d’ascorbate et parfois effervescent pour vous faciliter la prise.
- Le tocophérol que vous appelez  vitamine E : protège les lipides des membranes cellulaires contre les attaques des radicaux libres qu’il détruit du reste.
Les vitamines A et E sont solubles dans l’huile (liposolubles) tandis que la vitamine C est soluble dans l’eau, hydrosoluble. On y reviendra

ii. Les polyphénols. 
C’est la grande famille des flavonoïdes que nous trouvons dans les produits familiers de notre milieu. Cet arbre généalogique dressé par la grande firme Unilever essaie de recenser la famille des polyphénols.

J’ouvre expressément une parenthèse sur le thé, une boisson ordinaire dont les vertus curatives sont peu connues du grand public. Vos yeux seront bientôt ouverts et vous apprécierez  ce produit plus qu’avant. Allez sur un moteur de recherche et demandez les vertus ou les bienfaits du thé, surtout le thé vert et vous serez impressionné, Inch Allah ! Est-ce un hasard que les chinois et les japonais, principaux producteurs et consommateurs du thé vert vivent plus longtemps que vous gondwaniens, avec une faible prévalence des maladies cardiovasculaires et du cancer ? Diantre !

III. Certains minéraux.
On trouve dans cette section le zinc et le sélénium. Par rapport aux besoins du corps, ces deux métaux sont des oligoéléments. Un oligoélément se trouve dans le corps en quantité infiniment petite mais la moindre carence provoque un problème d’état, notamment des perturbations dans le fonctionnement du corps par des symptômes spécifiques. Ces deux éléments travaillent en synergie avec les trois vitamines citées ci-haut.

IV. Antioxydants d’origine endogène.
Alors que les antioxydants déjà cités sont fournis par les aliments, notre corps fabrique des molécules agissant comme des antioxydants. Ce sont le glutathion, l’ubiquinol et  l’acide urique. Leur production décroit avec l’âge et ceux qui veulent défier le processus du vieillissement devront recourir aux suppléments dans les pharmacies.

Cette liste n’est pas exhaustive car la littérature offre un nombre impressionnant des substances aux propriétés antioxydantes mais je me limite ici où je maitrise les contours de l’information.

Je n’aimerais pas laisser certains lecteurs sur leur soif. Les lecteurs Alpha et Lambda se poseront la question pratique suivante : Outre leurs rôles d’antigangs dans l’organisme, les antioxydants offrent quels bonus dans nos corps ? Pourquoi on en parle tellement ces derniers temps dans les milieux d’élite ? Il y a eu toujours 3 catégories des terriens, les retardataires, se limitant aux besoins de la chair, les moyens qui s’informent quand même à travers les canaux classiques (banc de l’école) et les pionniers, esprits d’élite en avance sur le temps, toujours assoiffés de nouvelles informations et vivant déjà au rythme des décennies futures. Ce blog a vocation de faire de vous ceux du troisième groupe comme préconisait le président Senghor : « cultures avant nourriture ». Eh, revenons à nous moutons, les bienfaits des antioxydants :
Ø  Les antioxydants retardent le processus du vieillissement  du corps, de ceux qui les consomment. Le terme produit anti-âge n’est-il pas en vogue ?
Ø  Les antioxydants préviennent plusieurs maladies, notamment les cancers, les maladies cardio-vasculaires, le diabète, les maladies dégénératives, etc.
Ø  Les antioxydants guérissent certaines maladies physiologiques.
Ø  Les antioxydants détoxifient le corps en le débarrassant des métaux lourds nuisibles à notre santé (uranium, plomb…).
Ø  Les antioxydants boostent la combustion des graisses, contribuant à la  baisse du poids en réduisant l’obésité abdominale.
Ø  En-dehors de l’organisme animal, les antioxydants servent d’agent de conservation d’aliments en empêchant par exemple le rancissement des matières grasses.
Ø  Les antioxydants ont des débouchés dans plusieurs industries mais limitons-nous dans les contextes du vivant et de l’alimentaire.
Conclusion, antioxydant signifie hypervitalité. Prenons ces deux exemples grandeur nature pour vous aider. Les enfants d’Israël au désert n’avaient pas des produits maraichers frais comme en Egypte. Ils consommaient des herbes amères riches en antioxydants à titre palliatif. Les résultats étaient extraordinaires. L’exemple typique est celui du grand leader Moise qui, à 120 ans, lisait normalement et jouissait de toute sa vigueur sexuelle au point de pouvoir fabriquer des enfants n’ayant pas besoin de vos  vaccins et pouvant marcher en moins de Six mois (Deutéronome 34:7)
L’exemple emblématique est celui du plus grand sage de tout le temps. Le roi Salomon avait reçu des briefings sur les secrets des antioxydants et une équipe de meilleurs diététiciens des fils de l’orient veillaient quotidiennement sur la composition des mets offerts au roi. Résultats, le roi Salomon détient le record inégalé de l’hypervitalité, tenez : 700 femmes et 300 concubines à la disposition de sa majesté (I Rois 11 :3). Son homologue la reine de Sabbat (actuelle Ethiopie) décida d’effectuer un voyage d’état en Israël  vérifier les faits afin de faire taire les commentaires exagérés des voyageurs vantant la splendeur de la royauté de Salomon. Elle se rendra compte au finish que les 1000 femmes n’étaient pas de trop au regard des performances sexuelles hors normes de son collègue. Elle a encore appris davantage car elle est revenue ENCEINTE en Afrique, prononçant cette phrase avec émotion et franchise en quittant la terre promise: venu, vidi, vici (je suis venue, j’ai vu, j’ai vécu). Vous voilà informés, j’ai fait ma part !


Votre serviteur,
Martin Koma BEN-BALA, Chercheur indépendant, Phytothérapeute, Expert Ressources Végétales d’Afrique Tropicale, membre de la Fédération Nationale  des Tradi-Praticiens de Centrafrique, Associate member Alberta herbalists Association (Canada)